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WHOO WHOO WHOO, tout l’art de ventiler

Certains objets racontent bien plus qu’un simple souffle. La maison Whoo Whoo Whoo, loin de se contenter de brasser de l’air, conçoit des ventilateurs minimalistes pensés comme des pièces de design à part en entière, qui habillent aujourd’hui les plafonds les plus branchés du globe.

Trois syllabes, une onomatopée née du murmure des pales en mouvement… « whoo, whoo, whoo ». Et voilà le début d’un ventilateur bien né à la philosophie assumée : sobriété, esthétique et surtout durabilité. L’histoire commence il y a vingt ans, lors d’un voyage en Inde durant lequel Jean-Pierre Delhaye, entrepreneur aixois éclairé, fait la rencontre d’une famille d’artisans au savoir-faire ancestral. Ensemble, ils imaginent un objet du quotidien repensé et modernisé, façonné à la main à partir d’aluminium brut recyclé. Lignes sobres, moteurs ultra-silencieux, design épuré : le ventilateur se fait durable, et presque architectural, loin des climatiseurs disgracieux. Chaque pièce est issue d’un procédé artisanal très précis, comme c’est le cas des modèles en aluminium : le métal recyclé est fondu dans un moule de sable, qui, une fois refroidi, est cassé très délicatement pour révéler l’objet.

Aujourd’hui ce sont Ryan et Harrison Delhaye, la nouvelle génération, qui pilotent la destinée de la marque et lui insufflent une touche moderne et audacieuse. Le duo fraternel signe une direction artistique affûtée avec un sens aigu du détail. L’un et l’autre orchestrent chaque étape, du développement du produit au service après- vente, avec une exigence rare, tous les ventilateurs étant d’ailleurs testés, un à un, avant de quitter l’atelier. Les modèles ont tous une esthétique forte et follement désirable. Parmi eux, le Jaipur impose son caractère avec ses pales en aluminium naturel laissé brut, assumant une esthétique industrielle chic. Clin d’œil à la ville indienne. Le Soho, lui, s’inspire du quartier arty new-yorkais avec son design ultra-contemporain. Mais le Pitts demeure l’incontournable passe-partout, en bois de hêtre, plus doux, plus chaleureux. Prochainement c’est le modèle Como, accessible et orientable, qui s’apprête à connaître une évolution avec une ligne plus fine et la possibilité d’être télécommandé.

De la Casa Santa Magdalena à Minorque au Four Seasons de Los Cabos, en passant par le Palais Ronsard à Marrakech, ces ventilateurs accompagnent lesprojets les plus singuliers et séduisent les plus grands noms de l’architecture et du design. Dernier projet en date ? Le Marlow Monaco, dernier terrain de jeu du prodige Hugo Toro. Une pépite design qui ne manque pas d’air, définitivement.

whoowhoowhoo.com