Loo & Monetti, Broken Inside
Après un premier disque sorti en 2012, le duo marseillais Loo & Monetti se dévoile à nouveau en musique avec un album electropop engagé et très visuel qui sort le 1er mars.
Le titre de l’album, Broken Inside, laisse déjà deviner des compositions musicales et des paroles à la mélancolie toujours très présente. C’est la signature sonore des hypersensibles qui cachent quelque chose… « Nous avons tous nos fêlures. Et comment être véritablement heureux lorsqu’on observe les gens, les animaux et la Terre qui souffrent autour de nous ? », s’interroge le duo. Pourtant d’un naturel enjoué et avec des titres électro dansants, Loo & Monetti dévoilent ici un peu de ces fêlures enfouies… En anglais, c’est peut-être plus facile. La langue s’est imposée dès le premier album, elle synthétise les influences variées du duo. Et puis, il y a l’envie de s’ouvrir à l’international. D’ailleurs, le premier album, Marla’s Song, continue d’être écouté dans le monde entier…
Depuis octobre 2018, trois EP sont déjà sortis sous forme de teasing, toujours accompagnés d’un clip original à l’esthétique très soignée. Le duo aime s’entourer d’autres talents pour mettre en images son univers. Le clip No More, réalisé par Guillaume Panariello, véritable prouesse visuelle, a été monté en rotoscopie, l’effet obtenu est inédit ! Sorry, réalisé par Frédéric Remuzat, met en scène un dessin inanimé qui dénonce l’immobilisme de l’homme face à l’extinction animale qu’il a lui-même engendrée. Ici, pas de jugement, mais un simple constat alarmant et désespéré. Pour Saturday, le réalisateur Pablo Pinasco oblige son héroïne à abandonner les démons qui l’empêchent de retrouver l’amour dans un road trip aussi barré qu’onirique… Une petite pépite fabriquée de bric et de broc à prendre au second degré.
La rédaction est plus qu’enthousiaste pour ce très bel album qualifié de « pop mélanco-tronique » par Novaplanet. Nous n’avons pas trouvé de meilleur adjectif… On garde l’œil sur eux !
http://www.loo-monetti.com
sur Facebook : @loomonetti
le clip No more, réalisé par Guillaume Panariello, produit par La baleine rouge
le clip Saturday, réalisé par Pablo Pinasco
le clip Sorry, réalisé par Frédéric Remuzat, produit par The Drawing Agency et ExMagina