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Nice, tout le charme de l’Italie… à la française !

Rattachée à la France en 1860, Nice, avec ses bâtisses roses, ocre ou bleues peintes à la chaux, a conservé un parfum d’Italie qui invite au voyage…


HÔTEL DU COUVENT, tendance monacale adoptée

Si loin et si près des ruelles animées qu’il surplombe, le couvent de la Visitation, fondé en 1604 par les sœurs clarisses, a été minutieusement restauré et s’est mué en résidence élégante pour des hôtes de passage à la recherche de quiétude et de charmante simplicité. Tel un écrin suspendu sur les hauteurs de la vieille ville, l’Hôtel du Couvent a ouvert ses portes en juin dernier et offre aux Niçois et à ses hôtes un lieu d’une beauté rare. Ce havre de paix appelle à la lecture sous le tilleul centenaire et les arbres fruitiers, à la promenade dans les jardins du couvent, comme une pause dans un monde qui va trop vite. Plus qu’un hôtel, c’est un lieu de vie et d’échanges, animé par une hospitalité joyeuse et bienveillante, qui accueille ses hôtes pour un café avec des madeleines tièdes sortant du four de la boulangerie de l’hôtel, pour un verre et des plats légers dans la cour des orangers ou à la guinguette, pour une tisane de l’herboristerie restaurée comme à l’époque des moniales. Les thermes de l’hôtel permettent de s’offrir un moment de détente, à moins de leur préférer le bassin de nage avec vue sur la belle bleue. Les surprises gourmandes se poursuivent au bistrot des Serruriers, ouvert sur la rue, ou au restaurant de l’hôtel où les jolies nappes blanches invitent à s’attabler pour découvrir la cuisine du chef Thomas Vételé, Breton ayant fait ses armes chez Jacques Maximin, et qui s’inspire des recettes anciennes du comté de Nice qu’il confectionne de préférence avec des produits en provenance de la ferme de l’hôtel, située dans l’arrière-pays niçois. Il sera ensuite temps pour les plus chanceux de rejoindre leur chambre, que ce soit une cellule presque monacale ou la suite donnant sur la baie des Anges, avec la promesse d’un nouveau jour enchanté dans ce lieu où l’âme du couvent veille…

HÔTEL DU COUVENT, 1 rue Honoré Ugo, Nice
www.hotelducouvent.com – Instagram : @hotelducouvent


LE PLONGEOIR, adresse mythique

© Marion Buttet

Avec sa vue époustouflante, Le Plongeoir est un lieu unique et insolite, un appel à plonger dans la Méditerranée du haut de ce rocher planté dans les flots à l’entrée du port de Nice. Pour un verre ou pour savourer une cuisine méditerranéenne, il n’y a pas meilleur spot quand on veut profiter de l’été indien et revivre l’histoire de cette adresse emblématique. Emblématique, elle l’est depuis que René Livieri lui a ajouté, dans les années 1940, un plongeoir art déco sur trois niveaux. Le Plongeoir porte bien son nom, il n’y a plus qu’à se laisser tenter…

LE PLONGEOIR, 60 boulevard Franck Pilatte, Nice
www.leplongeoir.com

BRASSERIE LES MIMOSAS, esprit Riviera

Photo 1 : © Azur Album

Sur le cours Saleya, Guillaume Huntziger, jeune restaurateur parisien tombé amoureux de Nice, a ouvert en juin la brasserie Les Mimosas. Dans un décor simple et chic, qui rappelle les clubs nautiques de la Riviera des années 1960, la brasserie, jadis cabanon de pêcheurs, sert en continu des produits simples issus de productions locales. Pissaladière, socca, panisse, pizza ou encore loup de méditerranée et raviolis de la maison Barale font la part belle au pays, et nos compagnons à quatre pattes sont plus que bienvenus, avec les glaces Delamour mises au point spécialement pour eux.

BRASSERIE LES MIMOSAS, 6 place Charles Félix, Nice
www.lesmimosasducours.com – Instagram : @lesmimosasducours

CAFÉ MARCHÉ, café gourmet

Pour les amateurs de jus détox, de toasts à l’avocat, de matcha latte et de snacking élaboré, Émilie Bargin et sa sœur, niçoises d’origine, ont ouvert à quelques pas de l’incontournable cours Saleya, jadis marché de pêcheurs où leur grand-père venait livrer sa pêche du jour, un coffee shop charmant où il fait bon se poser.

CAFÉ MARCHÉ, 2 rue Barillerie, Nice
Instagram : @cafemarchevieuxnice

LA MAISON BARALE, artisan vermicellier

Fondée en 1892, la maison Barale, fabrique de pâtes fraîches artisanales, perpétue la tradition ancestrale des gnocchis, des pâtes, des panisses et des raviolis niçois à acheter sur place ou à se faire livrer par La Cavaleta, le vélo-taxi !

MAISON BARALE, 7 rue Sainte-Réparate, Nice
Instagram : @maison_barale

TRÉSORS PUBLICS, patrimoine domestique

Une halte s’impose chez Trésors Publics, un lieu dédié au savoir-faire français avec sa sélection de produits iconiques du quotidien, un clin d’œil au temps qui passe et à la mode qui ne se démode pas.

TRÉSORS PUBLICS, 18 rue de la Préfecture, Nice
tresorspublics.com – Instagram : @tresorspublics

Texte : Sarah KHONSARI