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GAS Bijoux, 55 ans d’ensoleillement

Qui n’a jamais succombé au charme d’un bijou Gas ? Cette marque emblématique de bijoux haute fantaisie, fortement ancrée dans le paysage marseillais, a vu le jour en 1969 sur la célèbre plage de Pampelonne. La success story débute avec l’ouverture de la première boutique Gas Bijoux en 1971, dans le carré d’or de Saint-Tropez. Visionnaire, le créateur André Gas remet au goût du jour les bracelets porte-bonheur, qu’il aime appeler avec tendresse les « poignets d’été ». La marque devient vite une référence en matière de style et d’esprit.

Talent et valeurs

André Gas est un véritable artiste. Diplômé des Beaux-Arts, où il a été major de promotion en gravure, c’est naturellement qu’il se tourne vers les bijoux, un domaine où il trouve une immense liberté créative. Pour André, chaque bijou est une sculpture, un moyen magnifique de combiner le travail manuel, les couleurs et les matières. Ni joaillerie, ni tout à fait fantaisie, Gas Bijoux se situe aujourd’hui entre deux mondes, celui de la haute fantaisie. Chaque pièce est fabriquée soigneusement par des artisans dans l’atelier-maison du Roucas Blanc, sur les hauteurs de Marseille. L’entreprise familiale met un point d’honneur à promouvoir l’artisanat méditerranéen. Elle est d’ailleurs labellisée Entreprise du Patrimoine vivant.

Le secret de la pérennité

Ici, l’innovation est constante afin de proposer des collections exclusives. À l’occasion de cette date anniversaire, André et sa fille Marie, directrice artistique de la marque, ont créé une collection capsule inédite en simple osier qui met en lumière les savoir-faire malgaches du tressage et du crochetage. On découvre aussi une nouvelle collection de sacs et pochettes tressés à la main en raphia, un matériau très en vogue cette saison. Notre coup de cœur, le sac seau Moki qui risque fort d’être un des must have de l’été 2024…

Une clientèle de caractère

La femme « Gas Bijoux » est multigénérationnelle, élégante et solaire. Elle porte un bijou pour accessoiriser sa tenue. Elle aime la couleur et, surtout, elle est sensible au travail artisanal. Bien que ce ne soit pas de la haute joaillerie, les bijoux Gas s’imposent comme des trésors de famille. On se les transmet de mère en fille : le premier porte-bonheur, les créoles indémodables, la croix émaillée, les joncs habillés de couleurs…

Pièces iconiques

CEO de l’entreprise familiale, Olivier Gas en est le premier fan. Pour faire une bonne sélection cette année, il préconise d’adopter le poignet d’été composé de bracelets Duality Scaramouche, savamment mélangés à des bracelets Massaï et Sari, une parfaite combinaison garantissant un beau style. Au cou, il pense aussitôt au collier Cophea, une pièce chic. Ce collier doré à l’or fin est une inspiration de la maille marine, composé de larges maillons bombés polis à la main et liés par des anneaux délicatement gravés. Et bien évidemment, la bague Simone rééditée pour l’anniversaire de la Maison. Ces trois pièces phares incarnent parfaitement l’esprit de la marque.

Et demain ?

Dans dix ans, Olivier voit Gas Bijoux comme une marque reconnue pour son excellence artisanale et son esprit solaire à l’international, tout en demeurant une entreprise familiale fidèle à sa clientèle. Pour lui, les clés de la pérennité restent le renouvellement des collections, l’internalisation de la fabrication, l’utilisation de matières nobles et semi-précieuses, la multiplication des canaux de distribution et bien sûr, la conquête de nouveaux marchés ! Dans la famille Gas, il est hors de question de se reposer sur ses acquis…

NB : Actuellement, la marque est présente au cœur de l’exposition « Tous Fadas sur la Rive Gauche » jusqu’au 18 août au Bon Marché (Paris), fière de représenter le Sud !