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Charles Gobi, le retour de la rigolade qui tue !

 

Les livres de Charles Gobi nous parlent d’une belle humanité près de chez nous. Avec une grande dose de rigolade, de copains, d’amour, de flingues, de boules, de foot, de pastis et de méchants, vraiment très méchants, qui se font toujours « troncher » à la fin. Et tout se passe sous notre nez, à Marseille, plus précisément dans le 10e arrondissement. Là, dans un bar sans prétention, se côtoient des habitués, une belle bande d’improbables que l’on n’a plus envie de quitter une fois que l’on a ouvert la première page du premier tome. C’est foutraque, c’est drôle, c’est tendre, ça s’énerve grave quand on les cherche. Bref, c’est marseillais, mais pas que ! On a tellement aimé les trois premiers tomes que l’on avait envie de rencontrer l’auteur pour qu’il nous en dise plus sur lui et cette saga…

Charles Gobi est né sur une table…

Charles Gobi : Oui, c’est vrai ! Je suis né à Marseille, sur une table de cuisine, dans le 10e arrondissement. J’habite toujours la même maison, celle de mes parents. 

Charles Gobi a plein de cordes à son arc…

CG : Mon « vrai » métier, c’est photographe. Mais je fais également du dessin de presse. J’ai fait de l’illustration essentiellement dans la publicité. Un peu à Marseille, beaucoup à Lyon et un petit peu à Paris. Je suis l’inventeur d’un procédé photo aussi. Et, depuis 2012, je me suis lancé dans l’écriture…

Charles Gobi vit ses aventures près de chez lui.

CG : J’ai commencé à écrire ma série grâce à un truc totalement dérisoire. À Saint-Loup, près de l’échangeur Florian, il y a une espèce de pâté de maisons qui s’appelle « la Gardanne ». Je connaissais ce coin, mais je n’y allais jamais. Un jour de fin mai, il faisait un peu chaud, j’étais à pied et j’ai décidé d’aller y faire un tour. Là, je passe près d’une maisonnette dont les volets sont à demi fermés. Et j’entends un type qui s’adresse sans doute à sa femme en lui disant : « Oh Ginette, amène-moi un peu le pastis ah ! » Je me suis dit : « Ça, c’est vraiment du marseillais ! Eh bien, voilà : je vais raconter ça. Cette autre culture, cette culture des collègues, cette culture du bar. Tous ces gens “ordinaires” qui font que Marseille ne ressemble pas à toutes les autres villes. » Pourquoi j’ai choisi ce quartier de Marseille ? Eh bien, parce que c’est le mien ! Pour les personnages, je me suis appuyé sur ma bonne culture des bistrots, car j’ai beaucoup fréquenté les bars. Il y a des personnages extraordinaires dans les bars marseillais. Après, j’ai extrapolé.

Charles Gobi réinvente le livre drôle qui fait du bien.

CG : Je décrirais mes livres comme faciles à lire, agréables, rigolos. Mais finalement, je m’aperçois que des livres drôles et attachants, je n’en vois pas autant que ça. Pas mal de gens m’ont raconté les fous rires qu’ils ont eus dans l’avion, dans le train (je suis l’un d’entre eux ! – NDLR) en lisant mes livres. Ça fait plaisir !

Bref, faites-vous vite plaisir. La collection compte déjà six aventures de cette équipe de copains qu’on voudrait ne jamais quitter. Et la septième est en cours de rédaction. Monsieur GOBI, la suite, viiiiite !

À paraître juin 2018 : Fatche d’eux, Éditions Campanile _de 12 à 14 €

www.charlesgobi.fr