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BANDE À PART, l’énergie sur scène

Connu des Marseillais pour ses showcases endiablés, qui ont à maintes reprises mis le feu à la scène du Son des Guitares, et pour ses reprises énergisantes de chansons populaires, ce joyeux trio, tout droit venu d’Ajaccio, provoque lors de ses concerts une fièvre indescriptible. Qui n’a pas écouté l’album « Foufoune Tour » à la faveur de l’été ? Le titre Un petit poisson, un petit oiseau est même redevenu un tube national quarante-cinq ans après avoir été interprété par Juliette Gréco. Mais au-delà du streaming, Bande à Part, ça se vit ! On ne se lasse pas de voir ces Ajacciens surdoués sur scène. Et bonne nouvelle, ils reviennent au Théâtre Silvain le 6 juillet prochain. La saison estivale 2023 est donc bien lancée ! Pour l’occasion, nous sommes allées à la rencontre de ces trois Corses farfelus…

ToutMa : D’après vous, quelle est la clé de votre réussite ?
BàP : Ah oui, ça attaque fort… (rires) Notre secret : bien dormir, bien manger ! Plus sérieusement, c’est notre désir d’établir une vraie communion avec le public, de nous amuser avec lui. Et surtout le partage. Nous, à la base, quand nous avons créé Bande à Part, l’idée, c’était juste de s’amuser. Nous ne nous prenons pas trop au sérieux sur scène. Pour vous dire, avant chaque concert, nous allons faire un tour dans les friperies du coin pour trouver des tenues de scène qui nous font rire.

TM : Bande à part, ça a un rapport avec le film de Jean-Luc Godard ?
BàP : Non, aucun rapport. Au commencement, nous faisions partie d’un groupe de cinq personnes qui s’appelait Blague à Part et quand nous avons décidé de prendre notre envol tous les trois, nous avons naturellement choisi le nom Bande à Part.

TM : Mais d’ailleurs, comment s’est formé ce power trio ? Quel a été l’élément déclencheur ?
BàP : Nous tournions beaucoup moins avec Blague à Part… Et tous les trois, nous avions une vraie volonté de jouer, de faire de la scène. Nous étions déjà la bande à part du groupe… Nous sommes amis d’enfance, nous avons grandi dans le même quartier. Nous sommes comme des frères.

Photo de gauche : © Guillaume Luque

TM : Et qui a eu l’idée de revisiter des titres quasi intouchables des Seventies et des Eighties ?
BàP : On voulait surtout s’amuser, alors on a commencé à faire des reprises, c’était léger… On imite, on reprend à notre sauce, c’est naturel, on est tout simplement nous-mêmes. À l’époque, on faisait nos concerts dans la rue, on n’avait pas peur, on installait notre scène, les éclairages, etc.

TM : Vous avez déjà sorti quatre albums et un nouvel opus est en préparation. Pouvez-vous nous en dire plus ?
BàP : Ce sera un album de reprises. On a passé quelques nuits blanches dessus et à vrai dire, on s’est surpassé ! En fait, on mûrit, il nous ressemble beaucoup plus… Quelques titres sortiront pour l’été, comme La Bonne du curé d’Annie Cordy. À côté de ça, on compose aussi. On travaille avec d’autres artistes, avec Madame Monsieur par exemple…

TM : Vous ne voulez pas nous révéler le titre de votre album ?
BàP : En fait… on ne l’a pas encore… (rires)

TM : Où vous voyez-vous dans cinq ans ?
BàP : Toujours sur scène ! On s’estime chanceux de gagner notre vie avec la musique. C’est déjà plus que ce dont on rêvait gamin. On veut continuer sur notre lancée, et garder la fidélité du public. Mais également, conquérir de nouveaux publics !

TM : Et cet été, on peut vous voir jouer dans leSud?
BàP : Tout d’abord, on revient au Théâtre Silvain le 6 juillet ! On est également en pour-parlers pour refaire un concert sur la plage de Capo di Feno, à Ajaccio. Sinon, on a plusieurs dates prévues en Corse. Le mieux, c’est de suivre nos réseaux sociaux ou Spotify pour avoir les dates de la tournée estivale…

BANDE À PART EN CONCERT LE 6 JUILLET au Théâtre Silvain
Instagram : @bandeapartlive

Photo en Une : © JB Delerue