Octobre Rose : la Région Sud pleinement mobilisée pour la prévention du cancer du sein
Chaque année en octobre, la France se pare de rose pour sensibiliser à la lutte contre le cancer du sein, première cause de décès par cancer chez les femmes. En Provence-Alpes-Côte d’Azur, où l’incidence est plus élevée qu’ailleurs, la Région Sud s’engage pleinement, faisant de la prévention et du dépistage un axe prioritaire de son action.
Avec près de 60 000 nouveaux cas de cancer du sein diagnostiqués chaque année en France, le dépistage précoce sauve des vies : détecté tôt, ce cancer est guéri dans plus de 9 cas sur 10. Pourtant, la participation au dépistage organisé reste insuffisante, notamment dans notre région, où elle atteint à peine 33,9 %, contre 44 % au niveau national.
Face à ce constat, la Région Sud a lancé un deuxième Plan Cancer régional 2022-2027, doté de 40 millions d’euros, pour intensifier la prévention, améliorer la prise en charge et soutenir la recherche. Deux projets phares illustrent cette ambition : la mise en place d’un « Mammobile » (un centre de dépistage itinérant prévu pour 2026, financé à hauteur de 500 000 €) et le projet de l’Institut Paoli-Calmettes, axé sur la prévention personnalisée pour les publics à risque.
Enfin, le 2 octobre, à l’Hôtel de Région, un événement ouvert à tous se tiendra de 11h à 16h. Pour la première fois, ce rendez-vous régional est ouvert au grand public, et non plus seulement aux agents. Conférences d’experts, ateliers de sensibilisation, activités sportives, flashmob : une journée engagée et participative pour rappeler que le dépistage est notre meilleure arme contre la maladie.
Au-delà de la communication, c’est une dynamique régionale que la Région souhaite impulser, en lien avec les associations, les professionnels de santé, et le Centre régional de coordination des dépistages. L’objectif est clair : aller au-devant des populations les plus éloignées du soin, lever les tabous, et faire reculer le cancer du sein.
À l’heure où l’on sait que 20 000 cancers du sein pourraient être évités chaque année grâce à une meilleure hygiène de vie, l’action publique prend tout son sens. La Région Sud, en investissant près de 50 millions d’euros depuis 2018, prouve qu’elle est résolument engagée en ce sens. CGR
