Figure phare du petit écran dans les années 1990, Véronika Loubry a su se réinventer en devenant une personnalité très influente sur les réseaux sociaux. Celle qui comptabilise actuellement 242 000 « insta-amies » sur son compte Instagram vient de publier son autobiographie La vie m’a réservé bien des surprises, coécrit avec la journaliste Paola Dicelli. Un livre émouvant et solaire à l’image de cette femme inspirante, installée depuis plusieurs années à Aix-en-Provence. Rencontre.

ToutMa : Vous êtes devenue un véritable phénomène sur Instagram. Dès que vous postez une story ou une vidéo, elle devient virale. Vous attendiez-vous à un tel succès ?Véronika Loubry : Pas du tout ! C’est un travail de plusieurs années. Des années pendant lesquelles j’ai pu nouer de véritables liens avec mes « insta-amies », comme j’aime appeler ces femmes qui sont abonnées à mon compte. Certaines sont d’ailleurs devenues de bonnes copines ! Ma communauté grandit chaque jour un peu plus et j’en suis fière. Mais en même temps ça m’inquiète un peu, puisque je ne veux surtout pas perdre la relation si particulière que j’ai avec mes « insta-amies ». Pour elles, j’aime dire que je suis une « prescriptrice de bonne humeur » !

TM : Comment est née l’idée de ce livre ?
VL : Souvent, dès que je poste une story, on me pose des questions sur ma vie, mes origines, ma carrière… Depuis plusieurs années, je reçois énormément de questions au quotidien. Et puis est arrivée l’annonce du cancer de mon compagnon, en 2023. Je me suis dit que c’était le bon moment. Je voulais partager notre combat contre la maladie et, en même temps, donner de l’espoir aux lecteurs. Mon livre est avant tout un récit optimiste !

TM : Vous revenez également sur vos débuts à la télévision et sur la manière dont vous avez été découverte par la productrice Dominique Cantien. C’est un peu digne d’un conte de fées, non ?
VL : Tout est arrivé un peu par hasard dans ma carrière. Des perches ont été tendues et c’était à moi de les saisir. Dominique Cantien a été mon ange gardien. Sans elle, les choses auraient été bien différentes. Je lui dois tout et nous sommes d’ailleurs toujours en contact. Je dis d’ailleurs qu’il ne faut jamais oublier « ceux qui nous ont mis le pied à l’étrier ». C’est une valeur fondamentale.

TM : Il y a une vraie dimension interactive dans votre livre avec ces différents QR codes que le lecteur peut scanner. Parlez-nous-en…
VL : Il faut savoir que tout le monde n’a pas Instagram ! Donc, en lisant mon livre, les lecteurs qui scannent les QR codes renvoyant à mes réseaux sociaux peuvent découvrir un peu plus mon univers. Ça m’intéressait plus de partir sur ce procédé assez ludique, plutôt que de mettre un livret de photos, qu’on a tant l’habitude de voir dans les autobiographies.

TM : Depuis de nombreuses années, vous résidez à Aix-en-Provence. Paris, c’est terminé ?
VL : Absolument ! Je ne compte pas y habiter de nouveau, même si je suis très contente d’y venir pour voir ma fille Thylane, qui y habite, ainsi que certains de mes amis les plus proches. Mais j’aime tant le Sud de la France. J’ai besoin de la nature, du soleil et de la montagne Sainte-Victoire qui m’apaise. Je suis devenue une vraie Provençale !

TM : Quelles sont vos adresses fétiches à Aix ?
VL : Pour voir des expositions, rien de mieux que le cadre majestueux de l’hôtel de Caumont. Du côté des restaurants, j’avoue un faible pour le bistronomique Paulette, ainsi que pour le brunch gourmand du Breakfast Club. Et bien sûr, pour des looks soignés, je reste une inconditionnelle de la boutique Lulli, dont je parle tant dans mes stories.

Antoine Le Fur

La vie m’a réservé bien des surprises
Éditions Leduc, 18 €