Tant qu’il y aura des gens pour prétendre que l’Afrique n’est pas entrée dans l’histoire (si vous n’avez pas la référence, s’il vous plaît, ne cherchez pas), on aura bien besoin de festivals comme la Nuit des griots qui, au-delà de l’explosion de la world music des années 1980-1990, nous montrent l’universalité de la culture musicale africaine, inspiratrice de bien des courants pop, jazz, rock ou encore électro dits « occidentaux ». Mais la Nuit des griots, ce n’est pas que la musique, c’est aussi la valorisation de la « tradition orale ». Cet art de conter des histoires, faites de leçons de sagesse et de mythologie, transmis de génération en génération. Si la Nuit des griots s’intéresse surtout à la culture mandingue (ouest-africaine), elle ne s’y réduit pas, invitant aussi des artistes de tous horizons. Conteurs et musiciens seront donc sur le devant de la scène, pour un festival qui mélangera concerts, ateliers (de danse ou d’artisanat), spectacles de contes ou encore rencontres ciné-débats. Un festival qui a tout son sens dans une ville monde comme Marseille ! CBé

Photo de Gauche : © L. Damalric, Photo du milieu : Aurelia & Jo Keita, Photo de Droite : Ballake Sissoko © Benoit Peverelli

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Photo en Une : © L. Damalric