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Nathalie Eyraud, l’illustration à l’humour exutoire

Il y a des rayons de soleil qui naissent des écrans d’ordinateurs. À la lumière du crayon, pendant ce moment de disette culturelle, l’illustratrice Nathalie Eyraud fait appel à notre appétit visuel. Un compte Instagram sur lequel s’épancher.

La différence des artistes avec les autres créatures qui peuplent l’humanité, c’est qu’ils ne s’arrêtent jamais. « J’imagine comme tous les enfants, que j’ai commencé dès le plus jeune âge, sauf que je ne me suis jamais arrêtée. J’ai toujours voulu faire de l’illustration mon métier. » Nous aussi nous avons connus les « Tom-tom et Nana », « Gaston » par Franquin, mais les plus contemporains comme Lewis Trondheim ou Riad Sattouf l’ont encore inspirée. Et notez les biens, ceux-là aussi font plaisamment passer le temps.

De ces univers, elle en a adopté les codes : l’art échappatoire combiné à l’humour exutoire. « Je crée des images, des dessins qui ont l’air simples, dans le but de communiquer, faire réfléchir ou rire. » tente de nous décrire l’illustratrice, dans les plus beaux plaids de son humilité. Nathalie est née et a grandi à Marseille. Expatriée à Londres pendant quelques années, cela lui a permis de revenir sur la cite Phocéenne pour mieux la décaper. À Londres, elle collaborait avec le magazine Courrier d’Expat, décrivant de son œil extérieur les différences culturelles dans lesquelles tout Français se retrouve confronté à l’étranger. Depuis son retour à Marseille, elle analyse la population et ses clivages. « J’ai toujours aimé dessiner ce qui m’entoure et m’inspirer de la vie quotidienne. J’aime aussi le format reportage et la sociologie. Je retranscris des impressions lorsque je marche en ville, des conversations que j’entends, des situations marrantes. » Et pendant le confinement ? La satire dans nos zygomatiques.

sur instagram @nathalie_illustrations