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Festival de Cannes 2024, déambulation d’un néophyte

La 77e édition du festival de Cannes vient de se terminer. Ce festival est considéré comme l’un des plus grands au monde mais c’est surtout, par excellence, celui qui déchaîne les passions. 

Il faut dire que c’est autant un événement qui excite la fashion sphere qu’un lieu de polémique pour les cinéphiles. 

Le 77e Opus ne déroge pas à la règle, avec sa Palme d’Or décernée à Anora, de Sean Baker, qui a généré son lot de réactions. 

Mais c’est avant tout un festival mû par un véritable amour du cinéma, dirigé par de vrais passionnés, capables de sélections remarquables de films en tout genre. 

Aujourd’hui, c’est du point de vue d’un jeune cinéphile que je suis venu représenter pour la première fois au festival de cannes, le magazine ToutMa ! 

J’ai pu voir nombre de films merveilleux présentés dans les différents concours : la compétition officielle pour la Palme d’Or, la Semaine de la critique, Un Certain regard, La Quinzaine des réalisateurs, ou encore le prix ACID. 

Je vous livre ainsi les coups de cœur de la rédaction… 

Dans la compétition officielle : 

 Megalopolis de Francis Ford Coppola :  un film fou, aussi imparfait qu’audacieux, injustement conspué par une presse un peu trop cynique. Ce n’est certes pas le chef-d’œuvre que nous espérions tous, mais Coppola, avec ses 85 ans au compteur, prouve encore qu’il est habité par le cinéma et par l’envie d’expérimenter des choses. Parfois c’est du génie et parfois moins, mais on ne peut mépriser une œuvre imprégnée de tant de sincérité de la part de son auteur, ainsi que le message optimiste qu’il a voulu nous offrir. 

Emilia Perez de Jacques Audiard : film musical, sur fond de cartel mexicain et de transidentité, un mélange sur le papier qui pouvait faire peur, mais on ne pouvait sous-estimer Audiard et ses trois comédiennes Karla Sofia Gascon, Zoe Saldana et Selena Gomez, qui ont su nous offrir un récit d’une puissance émotionnelle folle, où moments musicaux et scènes de drame intense s’enchaînent avec une grande fluidité. 

La Semaine de la critique : 

Locust de Keff, thriller social taïwanais aussi beau et touchant que sombre et intense. 

Un Certain regard : 

Le Procès du Chien de Laetitia Dosch, comédie très intelligente aussi hilarante qu’émouvante qui nous laisse méditer sur de belles réflexions. 

Sans oublier les films où Marseille a été mise à l’honneur, avec l’étrange Les Femmes au Balcon de Noémie Merlant, dont l’intrigue se déroule dans la cité phocéenne, présenté en Séance de Minuit, ainsi que l’hypnotisant Fotogenico de Marcia Romano et Benoît Sabatier, avec Roxane Mesquida , œuvre 100 % Marseillaise remarquée dans la sélection ACID. 

Dès que les dates de sorties seront communiquées, n’hésitez pas à aller soutenir ces pépites dans les salles… PHA