Quand deux artistes se rejoignent dans une quête commune : celle de révéler la toute la beauté et la poésie camouflées dans les silences, les grandes étendues, le végétal et parfois même le vide.

Sophie Denux, en baladant son objectif sur les routes désertes de Namibie et au bord de l’océan Atlantique, a su capter la brutalité désertique, l’immensité silencieuse, la lumière minérale, et surtout souligner l’absence de l’homme…

Ses images sont d’une douceur hypnotique, et ses compositions instinctives où la lumière sculpte le vide montrent le désert comme espace d’introspection.

En résonance, le travail de Florence Denou, fascinée par la matière végétale dont elle se sert comme d’un fil pour tisser et broder ses œuvres abstraites, se déploie dans un dessin millimétré dans laquelle les lignes, dans les variations de couleur ou de texture, évoquent un paysage intérieur à la fois fragile et puissant.

Ses tableaux sont autant de territoires imaginaires à la poésie organique dans lesquels on s’égare avec douceur. Le regard s’y perd et l’âme se régénère.

Les œuvres de ces deux artistes se répondent comme des strophes : une ode à la beauté silencieuse du réel et de l’imaginaire et nous rappellent en ces temps troublés qu’il suffit d’un regard. D’un rien. D’un tout petit rien. Ou Presque. Pour que naisse la poésie.

Du 11 Septembre au 5 Octobre 2025
32 Place Victor Gelu 13002 Marseille
florencedenou@yahoo.fr hello@sophiedenux.com